Vous le savez j’ai quelques soucis de santé.

Et même si ce n’est pas le propos de fond, ce que je veux dire c’est que mon corps me parle lorsque j’ai tendance à m’oublier !

Être une femme, n’est déjà pas simple dans notre société mais devenir mère peut pour certaines compliquer encore un peu la tâche !

Je fais le constat sur moi même, mais la littérature scientifique sur l’allaitement (et plus largement le maternage) le confirme, ce dernier prend beaucoup de place dans le cerveau du parent allaitant.

Anthropologiquement nous sommes programmé pour assurer la protection et la survie de l’être qui vient de naître.

Mais l’évolution de notre espèce, de notre cerveau, et l’évolution de notre monde on finit par prendre une place tout aussi grande, et déformer notre façon d’agir et de (trop) penser.

Notre néocortex là où il devrait être au repos, est perpétuellement soumis à des injonctions contradictoire : l’instinct se heurte à de pseudo normes construites sur des biais subjectifs.

Et c’est là que tout bascule car notre cerveau déjà remplis et sous pression doit faire de la place.

Alors il garde les fonctions vitales mais fait l’impasse sur le reste. Nous pensons déjà H24 à nos bébés, alors penser à nous prend trop de place. Ça « fatigue » on a « pas le temps » « pas 1min à nous ».

Et c’est ainsi que le corps commence à somatiser. D’abord ce sont de petites choses, fatigue, lassitude, pleurs, troubles du sommeil, de l’alimentation et tant d’autres… puis parfois des choses plus insidieuses et profondes s’installent.

On écoute toujours pas. Et un jour c’est le raz le bol général et le corps explose pour nous ramener à la réalité de nous même.

Il nous crie : TU EXISTES, OCCUPE TOI DE NOUS !

Et c’est le sens de ce post… allaiter/materner ne veut pas dire s’oublier.

Cela signifie qu’il faut prendre soin de nous comme nous prenons soin de nos bébés, même si ce n’est pas toujours simple. Je le dis et le répète souvent (aux autres 😅)

« Prends soin de toi pour mieux prendre soin des autres »

Et vous la #teamlactée vous en êtes où avec vous même ?