Wells, dans son article basé sur une revue bibliographique approfondie, explore les aspects biologiques et socioculturels de l’allaitement chez les mammifères. Il souligne la variabilité du comportement d’allaitement entre différentes espèces et comment notre espèce se situe sur cette échelle.

🔍 Comparaison avec d’autres mammifères :

1️⃣ Nidicoles (ex. marsupiaux) : Les bébés, bien qu’immatures, tètent naturellement en étant en contact étroit avec leur mère.

2️⃣ Ongulés (ex. porcs, ruminants) : Les bébés, matures à la naissance, tètent sans aide.

3️⃣ Primates (ex. chimpanzés) : Les bébés ont besoin d’aide pour téter, tout comme les mères qui requièrent également du soutien.

🐒 Apprentissage de l’allaitement chez les primates :

Wells mentionne des observations de primates élevés en captivité qui, lors de leur première grossesse, ne semblent pas connaître la pratique de l’allaitement. En revanche, dans des conditions sauvages et en groupe, l’allaitement démarre, suggérant un apprentissage entre femelles avant même leur première maternité.

Le nourrissage chez les chimpanzés (espèce proche de l’homme) est généralement acquis au sein du groupe, bien que le mécanisme exact d’apprentissage reste à élucider.

💡 Conclusion :

L’espèce humaine se distingue des autres mammifères par son besoin d’apprendre et de recevoir du soutien pour l’allaitement. Cela souligne l’importance d’un environnement favorable et d’un accompagnement pour les mères qui allaitent.

🔬 Source : Wells, J. C. (2006). The evolution of human fatness and susceptibility to obesity: an ethological approach. Biological Reviews, 81(2), 183-205.