La lactation, ou production de lait maternel, est un processus complexe qui dépend de plusieurs facteurs, dont les hormones. En période de grossesse, ce processus peut être affecté, potentiellement entraînant une diminution de la production de lait, une douleur mammaire et une augmentation de la demande de succion de la part du bébé.
L’allaitement est régi par la loi de l’offre et de la demande : plus le bébé tète, plus le sein produit de lait. Ce mécanisme est principalement régulé par deux hormones, la prolactine et l’ocytocine. La prolactine stimule la production de lait, tandis que l’ocytocine déclenche la libération du lait stocké dans les glandes mammaires.
Pendant la grossesse, les niveaux d’autres hormones, comme la progestérone et les Å“strogènes, augmentent pour favoriser le développement du fÅ“tus. Cependant, ces hormones peuvent également inhiber la production de lait. Une étude de Flower en 2003 suggère que la progestérone pourrait augmenter la perméabilité des alvéoles, ces petits sacs dans les glandes mammaires où le lait est sécrété et stocké. Une augmentation de cette perméabilité pourrait entraîner une fuite de lait hors des alvéoles, diminuant ainsi la quantité de lait disponible pour le bébé.
De plus, les changements hormonaux pendant la grossesse peuvent également affecter les tissus mammaires, les rendant plus sensibles ou douloureux. Cela peut entraîner une aversion pour l’allaitement, qui est une réaction physiologique naturelle à la douleur.
Enfin, la composition du lait maternel peut également changer pendant la grossesse. En particulier, la concentration de sodium dans le lait peut augmenter, ce qui donne au lait une saveur plus salée. Certains bébés peuvent ne pas apprécier cette modification de goût, ce qui peut affecter leur volonté de téter.
et vous la #teamlactée ça se passe/c’est passé comment cet allaitement avec lors de votre grossesse ?