Comment vas-tu ?

Je vais pas te mentir à l’heure où je t’écris je dois bien t’avouer que je suis complètement crevée et à la ramasse.

Gaufrette enchaine juste après Mochi.

Et cela m’a donné envie de t’écrire au sujet d’un propos qui m’angoisse profondément en tant que maman.

La peur qui me tenaille le ventre quand mes enfants sont malades.

Je ne sais pas toi, mais chaque fois que mes enfants sont malades je suis envahis par la peur qu’ils partent beaucoup trop tôt. Avant moi.

Il faut savoir que cette peur est encré en moi depuis ma deuxième grossesse à cause de personnes toxiques qui ont fait des menaces voilés sur le fait de me prendre mes enfants si je ne faisais pas ce qu’elles voulaient. D’ailleurs je sais qu’en écrivant ces lignes je vais en faire des cauchemars cette nuit. Mais bon… Je me suis mise à parler de ce sujet, c’est ma faute.

Mais voilà chaque fois que les enfants sont malades c’est cette même peur qui revient.

Ce qui est très paradoxale, c’est que je me stress pas dès le moindre bobos, ou la moindre fièvre. J’agis avec beaucoup de calme, on est pas du genre à courir chez le médecin, et je suis pas très médocs non plus sauf si bien sur le cas l’impose.

Alors j’oscille entre ce calme olympien et je fais ce qu’il y a à faire, tout en étant au plus profond de moi particulièrement tourmentée en sachant que ce tourment cessera dès qu’ils iront mieux.

Si on me demandait qu’elle était ma plus grande peur au monde, ce serait clairement celle-ci.

Celle que mes enfants partent avant moi et ce quelque soit leur âge d’ailleurs. Je veux partir avant eux.

Je crois d’ailleurs que la plus grande responsabilité des parents et de préparer leur enfants à leur départ. Les préparer à une vie où ils pourront être le plus alignés possible avec eux même sans nous.

Sur ce, c’est tout pour moi, pour cette Lait’tre,
je te dis à demain et te souhaite une bonne jour’Néné.