As-tu remarqué que parfois on s’écrit pour se soutenir quand tout va mal ou justement pour anticiper les phases plus difficile de l’allaitement ou la parentalité ?
Mais aujourd’hui crois-moi cette Lait’tre va avoir une tout autre saveur !
Alors mets une musique sur laquelle tu aimes bouger, montes le son et lis ces quelques lignes !
J’ai envie de te partager ma vision de la vie. De cette aventure que je vis chaque jour comme une danse vertigineuse, envoutante et d’une énergie si puissante que parfois elle me dépasse moi-même !
Je chante comme un pied, et mes restes de danse sont si lointains, que même mes hanches me disent merde à chaque fois que je mis mets ! Je ne te parle même pas de mon souffle de bœuf avec mon cardio de merde depuis que… je n’ai jamais perdu, le poids de mes grossesses !
Mais tu sais quoi ?
Je m’en fous !
Vraiment !
Parce que chaque fois que je vis une épreuve, chaque fois qu’il m’est arrivé une merde dans ma vie, j’ai dansé, j’ai lutté (mais la lutte n’est-elle pas une forme de danse ?) j’ai pleuré, hurlé, autant de chose que tu peux faire en musique et en danse. Je me suis auto exorcisée. Même dans mes heures les plus sombres, où j’ai voulu que tout s’arrête, je crois que la vie m’a toujours fait comprendre que des choses plus belles pouvaient arriver.
J’ai connu la survie, j’ai connu la lutte, aujourd’hui malgré tout mon travail sur moi-même je connais des rechutes. Et les fluctuations que nous font vivre l’allaitement et la parentalité dans son ensemble n’aide pas parfois.
Mais mes nuits sont devenus des slows langoureux à deux ;
Mes règles sont une danse mi-latine, mi-musique de relaxation ;
Mes colères et mes frustrations un bon morceau de métal ou même de death métal.
Et toutes ces danses, toutes ces couleurs me permettent de tous traverser.
C’est ce que j’aime avec la danse et donc la vie, c’est qu’elle n’est pas linéaire, il y a des moments intenses qui te font tourner la tête à tant couper le souffle, et des moments si lents et sombres que tu as l’impression que ton corps et ton âme sont aspirés dans ce trou de verre dont tu ne ressortiras jamais.
Et pourtant la musique reprend, tu dois te relever, savourer cette nouvelle mélodie qui s’offre à toi, composer avec, l’exprimer, la vivre, la ressentir, en jouir, qu’elle soit douce, ou amère ! C’est ce qui fait toute la beauté de la chorégraphie de ta vie dans son ensemble !
Je te souhaite de danser, de vivre, de chanter (même faux on s’en tape sérieux !) de rire, de hurler, de pleurer. Mais fais-toi une promesse, fais-le en pleine conscience !
Si ta tête tourne, passes-toi une mélodie plus douce. Si ta musique devient sombre, mets en une plus entrainante. Au début, tu n’auras pas envie, tu chercheras et tu galéras à enchainer de nouveaux pas. Mais ça viendra ! Ta plus grande force c’est toi !
Tu es toujours vivante ;
Tu es là ;
Tu as fabriqué la vie ;
Tu l’as porté ;
Tu l’as nourri ;
Tu la portes en ton sein, et à ton sein.
Parfois tu dois lui dire au revoir trop tôt ;
Parfois ça ne marche pas comme tu l’aurais souhaité si fort ;
Parfois tu tombes.
Mais on n’apprend pas à marcher, ni même à danser sans chutes ma chérie.
Tu n’y es pour rien !
Danse ;
Chante ;
Défoule-toi !
Toutes tes émotions sont légitimes, laisse les te porter, guider tes pas, et ta voix.
Tu avances, tu apprends. Tu es résiliente, combattante.
Je t’invite à voir et savourer ta vie, comme je le fais avec la mienne, portée par ses énergies, enivrantes, son rythme effréné. Prends ma main, suis-moi, c’est fou parfois, mais tellement plus libérateur comme ça !
Sur ce, c’est tout pour moi pour cette Lait’tre,
Je te dis à demain et te souhaite une douce jour’néné.