J’étais en pleine contemplation de cette saison qui, tu le sais, me fascine.
Chaque année, je ne peux m’empêcher de penser à la beauté des pluies d’automne.
Sais-tu qu’elles ont pour moi le même charme que la richesse du lait maternel pour un nourrisson? Oui, oui, tu as bien lu !
Laisse-moi t’expliquer mon étrange comparaison.
Les gouttes de pluie qui tombent doucement des nuages, caressant les feuilles orangées et rougies par l’automne, c’est un peu comme le doux flux du lait maternel.
Toutes deux sont des sources de vie.
L’une nourrit la terre, remplissant les rivières, faisant chanter les grenouilles et faisant pousser nos délicieuses courges et citrouilles.
L’autre, lui, nourrit le petit être qui vient de naître, le fortifiant, le préparant à affronter le monde.
Je trouve qu’il y a quelque chose d’incroyablement puissant et pourtant si doux dans ces deux phénomènes. Le lait humain est comme un élixir, rempli d’anticorps, de nutriments, adapté parfaitement aux besoins du bébé. Et les pluies d’automne, elles, préparent la terre pour l’hiver, la nettoyant, la régénérant, afin qu’au printemps, elle puisse à nouveau éclater de vie.
Et puis, entre nous, qui n’a jamais ressenti un sentiment de plénitude en écoutant le doux bruit de la pluie contre la fenêtre, emmitouflé dans une couverture chaude avec une tasse de tisane ?
C’est un peu la même sensation apaisante qu’un bébé doit ressentir lorsqu’il est blotti contre sa maman, savourant chaque gorgée de ce nectar précieux.
Bref, ma biche, j’espère que cette lettre un brin poétique te fera sourire et te donnera une nouvelle perspective sur ces pluies d’automne qui nous entourent. À l’occasion d’une prochaine tétée, tu verras peut-être cette merveilleuse similitude entre la nature et nous.
Sur ce, c’est tout pour moi pour cette Lait’tre,
Je te dis à demain et te souhaite une douce jour’néné.