Bonjour, à toi, ma biche !

Ça y est, on est reparti pour une nouvelle semaine riche en émotions lactées, et il y a un sujet qui me taraude depuis un moment. Le pic de croissance, tu connais ?

Tu sais, ces moments où tu as l’impression que bébé a décidé de faire de ton sein son doudou 24/7, où tu te transformes en une figue séchée dans le Sahara tellement il tète ? Ah, la belle aventure !

Alors oui, c’est tout à fait normal. Mais le vrai mystère, c’est pourquoi ton petit trésor se met à pleurer comme s’il essayait de concourir pour « The Voice – édition bébé ». Surtout quand tu oses faire quelque chose d’aussi audacieux que… ramasser une chaussette (les toilettes, n’en parlons même pas, tu devrais demander l’autorisation royale avant d’y aller !).

Tout cela peut te sembler étrange, d’autant plus que, en parallèle, il y a cette douce illusion de liberté qui te titille du bout des doigts. Mais je te rassure, tout cela est d’une logique implacable (enfin, façon de parler, parce qu’avec les bébés, on navigue souvent en eaux troubles, n’est-ce pas ?).

T’as déjà entendu le vieil adage : « reculer pour mieux sauter » ?

Eh bien, tadaaa !

Ton petit est en train de se préparer pour un grand bond en avant. C’est comme s’il faisait une petite mise à jour interne avant de déployer de nouvelles compétences. Patiente un peu et tu verras, demain il maîtrisera peut-être le moonwalk.

D’ailleurs, parlons-en de ces régressions !

Ma Gaufrette, par exemple, en pleine quête d’expression émotionnelle, s’est transformée en petit vampire. Elle avait du mal à gérer sa colère autrement qu’en mordant. Pas génial pour son frère, je te l’accorde, mais on travaille dessus. Chaque enfant a son rythme, ses petits challenges. Et en tant que parent, on tâtonne, on essaie, on se trompe parfois, mais on persévère toujours.

Et si on regarde de plus près, tu verras qu’il n’est pas le seul à fonctionner ainsi. Nous aussi, adultes, on passe par des moments de doutes, de remises en question avant de réussir quelque chose de nouveau. Oui, on peut tous être un peu « bébé » dans notre manière d’aborder les challenges.

Pour finir, j’ai une confidence à te faire : j’ai moi-même été victime de ces petites voix intérieures qui te disent que tu n’es pas à la hauteur, que tu ne réussiras pas. Ces voix, elles viennent souvent de notre passé, de nos blessures. Mais on peut choisir de les transformer, de les apaiser. La bienveillance, avec nos petits et avec nous-mêmes, est notre plus bel outil.

Sur ce, je vais stopper ma Lait’tre du jour ici. Je ne voudrais pas que tu te dessèches en me lisant !

Sur ce, c’est tout pour moi pour cette Lait’tre,
Je te dis à demain et te souhaite une douce jour’néné.