Voilà une question qui revient souvent, et c’est souvent la peur de la fausse couche qui motive ce questionnement.

Une étude menée aux états unis à l’échelle nationale entre 2002 & 2015 sur 10661 femmes enceintes à mis à jour la piste que les femmes allaitantes exclusivement leur enfant (non diversifié donc) pendant leur grossesse avaient plus de rire que celles qui n’allaitaient pas.

Cependant ils soulignent qu’il n’y a pas de risque accru n’a été constaté avec la poursuite de l’allaitement pendant une grossesse quand l’enfant est donc diversifié.
Mais aussi que le risque de fausse couche pendant l’allaitement maternel exclusif était équivalent à celui des femmes qui sont enceinte à 40 ans ou plus.

Toutefois si l’étude a pris en compte d’autres facteurs de risque de fausse-couche tels que l’âge de la mère, leur éducation, leurs antécédents de fausse-couche, mais n’a pas tenu compte du niveau socio-économique.
Autre fait à relever l’étude montre que le risque de fausse-couche était beaucoup plus élevé pour l’allaitement maternel exclusif que pour l’allaitement avec une alimentation complémentaire (allaitement mixte ou diversification). L’étude révèle donc que cela serait plus problématique pour les mamans menant un allaitement exclusif au sein, par rapport au besoin nutritionnel de leur petit.

Mais on ne panique pas ! Pour une grossesse sans risque on peut tout à fait faire l’amour, se mastruber ou encore allaiter ! Car il reste que certains auteurs ont émis l’hypothèse que l’utérus régule à la baisse les récepteurs d’ocytocine pendant notre grossesse, de façon à ce qu’il ne soit pas susceptible de se contracter pendant la libération d’ocytocine due à l’activité sexuelle, à la stimulmation des mamelons ou encore aux tétées.

Source : Allaitement pendant la grossesse et risque de fausse couche : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31524957/