Il arrive souvent qu’au cours de l’allaitement nous ayons besoin de recevoir des soins dentaires nécessitant une anesthésie locale, et parfois également une prescription médicamenteuse.
Ça c’est la théorie…
Sauf qu’en pratique avant de faire une anesthésie dentaire, trop de praticiens demandent encore un arrêt temporaire de l’allaitement, voire même un arrêt total (bien trop souvent ils n’imaginent même pas qu’un arrêt temporaire soit possible… #meconnaissance tou’sa, toi même tu sais ! ).
Oui mais voilà, cette demande ne prend pas en compte notre quotidien de parent allaitant, ni les conséquences pour nous, notre bébé et notre famille d’un sevrage si brutal.
Et c’est vraiment dommage parce que les données pharmacologiques et cliniques permettent d’affirmer que ces gestes anesthésiques n’impliquent aucune nécessité de différer/arrêter l’allaitement.
Pour la molécule la plus utilisée à l’heure actuelle, l’articaïne, les laboratoires eux-mêmes indiquent sur les notices que :
« L’allaitement peut être poursuivi au décours du geste anesthésique. »
De plus les prescriptions courantes (antibiotiques, antidouleur…) ne nécessitent quasiment jamais de suspendre l’allaitement. Par contre ils vont souvent nécessiter la prise de probiotique afin de ne pas nourrir et exciter le candidat albican, champignon naturellement présent dans le corps, mais qui déséquilibré (comprends en grande présence, car il aura proliféré) qui pourra donner des mycoses et autres candidoses et muguets (la fête du soutif quoi ! )
Il ne tient qu’à nous de leur souffler à l’oreille avec notre plus grand sourire édenté que c’est « NO WAY » et qu’iels peuvent avoir recours à différentes ressources, selon les recommandations de l’ANAES de 2002.
Et vous la #teamlactée comment se sont passés vos soins dentaires ?