OUH LA LA LA LA ….
Beaucoup trop de LA.
Mais en même temps LA, c’était nécessaire !
Sans plus tourner autour du pot, venons en au fait de cette Lait’tre…
Parlons de ses situations où les professionnel.les n’ont pas les bons mots…
Et depuis quand n’ont-ils pas les bons mots au fait ?
Ça fait pas parti de leur job et de leur formation que de savoir approcher, aborder, parler à leur consulté.e ?
Depuis quand un professionnel se permet de dire à une femme enceinte qu’elle sera incapable d’accoucher ?
Que si elle ne choisit pas la péridurale elle mettra en danger son enfant, qu’elle ne respecte pas le travail de l’équipe..
ça s’appel de la violence psychologique et émotionnel !
Et NON ce n’est pas entendable !
Nous avons le droit au respect et à la considération !
Le droit de voir vos choix respecté sans jugements.
Le droit que l’on vous respecte en tant que personne.
Rappelons-nous toujours qu’en tant que consulté.e nous avons des droits et que si nous-même nous ne nous sentons pas de dénoncer le comportement délétère d’un.e professionnel.le nous pouvons nous rapprocher d’associations de défense et de soutien qui pourra au moins nous écouter poser des « MOTS sur vos « MAUX » et nous accompagner plus avant dans des démarches où les entreprendre pour nous !
Faisons entendre nos voix, nous pouvons enfanter, alors nous pouvons parler!!
Je vous embrasse toutes et j’embrasse votre force de vie!!
Sur ce, c’est tout pour moi, pour cette Lait’tre,
je te dis à demain et te souhaite une bonne jour’Néné.
Cette Lait’tre fait directement écho aux mots de l’anesthésiste lorsque j’ai expliqué que je ne souhaitais pas la péridurale pour mon second et que oui je l’avais prise lors de mon premier enfantement car au bout de 2 jours de contractions j’étais crevée, je n’en pouvais plus et j’avais peur de ne plus avoir assez de force pour la poussée… et je n’avais aucun soutien de mon conjoint qui ne faisait que de se plaindre qu’il était fatigué et qu’il avait mal au dos sur la chaise fournie dans la salle de naissance. On a fait un live là-dessus, tu dois peut-être t’en souvenir ☺️ Mais cette fois-ci je ne comptais plus sur mon conjoint, je savais que je ne devais compter que sur moi pour y arriver. Alors malgré les injonctions de l’anesthésiste comme quoi je mettais la vie de mon bébé en danger et que les femmes ne sont pas capables d’enfanter sans péridurale, j’ai tenu bon! Ce qui m’a simplifié la tâche c’est que j’ai dû être déclenchée car bébé en danger, déclenchement ocytocine en perf. Début 14h30 un truc comme ça et à 19h53 j’avais mon bébé dans les bras. J’ai failli craquer vers 18h30 mais je me suis reprise, j’ai tenu bon 💪 Ce fût intense, les contractions d’un déclenchement sont carrément plus violentes que les naturelles, mais j’avais aussi en tête les mots de l’anesthésiste et en plus de mon souhait de vouloir y arriver sans aide (déjà que le déclenchement a été obligatoire sinon j’aurais perdu mon bébé) je ne voulais pas donner raison à ce connard mysogine.